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krèk krèk
22 février 2007

le repos

e



Il y a présence de plusieurs corps, mélange de nombreux esprits.

Polan ne dit rien, mélane s’y confond. Une autre chaleur, bien moins belle, descend contre l’image, avec d’autres mots, moins sensés.

On eût aimé, elle se retient.

C’est une autre parole, bien moins ouverte: mélane se couche dans les yeux de polan, et polan se couche dans l’image de mélane.

L’autre se taisait. J’admire, se disait-il. J’admire dans la tentation de disparaître, j’observe. Quand la chaleur s’organise autrement, le rictus métaphysique se décompose, imperceptiblement: mélane est entrée dans la semblance de polan, et polan décline vers la plaine de mélane (le repos de mélane, sa tendresse), comme l’enveloppe de la forêt quand un homme marche dans le chant d’un oiseau: assez près pour sentir se lézarder la coque, et l’image disparaître d’un profil aéré.

Mais la chair semble profiter d’un apprentissage aberrant, renonçant à comprendre, étonnée seulement, interdite et tremblante, la chair presque belle: on murmure à peine,

Il y a présence d’une chose, inconnue.

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